Résumé :
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Marya Sklodowska, jeune Polonaise bien formée aux matières scientifiques par son père, arrive à Paris en 1891 pour continuer ses études. Elle épouse Pierre Curie, savant physicien. Ensemble, ils vont s'intéresser à la radioactivité, auront un prix Nobel en 1903. Après la mort accidentelle de son époux, Marie poursuit sa recherche. Au prix d'un travail acharné, elle réussit à isoler un nouvel élément, le radium, et devine les applications médicales qu'il pouvait avoir. Elle aura un second prix Nobel en 1911. Épuisée par les effets des rayons, elle meurt en 1934, heureuse de voir sa fille Irène continuer son oeuvre. Henry Gidel ne cache pas son admiration pour Marie Curie qui a mené une vie d'une effrayante austérité toute dévouée à la science. Il évoque son immense célébrité, un instant ternie par le scandale de sa liaison avec Paul Langevin, ses difficultés pour s'imposer à la communauté scientifique si misogyne, ses problèmes avec ses filles. Grâce au style aisé de l'auteur, spécialisé dans les vies illustres du XXe siècle (Sarah Bernhardt : biographie, N.B. mai 2006), cette biographie d'une femme étonnante est captivante et facile à lire. (source : les-notes.fr)
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