Résumé :
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Ça gigote dans les fourrés et ça rigole dans les taillis. Décidément cette petite sorcière n'en rate pas une, ou plus exactement, elle rate tout. Ce n'est pourtant pas la bonne volonté qui lui manque mais, chaque fois, la formule consacrée achoppe, les mots s'embrouillent et les résultats ne sont pas à la hauteur: une maison qui penche, un balai tordu, un nez mignon. Petite sorcière ne colle pas parfaitement à la norme mais, ça lui va bien comme ça. Le jour où l'ogre vert se met en tête de faire un rapt de sorcières, sa maladresse a des effets inattendus. Tendre et amusante, l'histoire illustre l'adage fameux :« On a toujours besoin d'un plus petit que soi ». L'intervention impromptue du géant, qui permet la réhabilitation de l'héroïne, n'est pas suffisamment préparée, comme une deuxième histoire dans l'histoire, un peu tirée par les cheveux. Rigolote, inattendue, la chute est efficace. Quant aux illustrations, classiques et joliment peintes, elles rendent très bien l'ambiance et le mouvement même si un peu de fantaisie dans la typographie aurait été la bienvenue. (source : les-notes.fr)
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